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ボーイト メフィストーフェレ 全曲 シュヴァープ演出 ウェルバー&バイエルン国立歌劇場 (日本語字幕付) [Blu-ray]
¥4,664 ¥4,664 税込
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商品の説明
あらすじ ヴェルディの最後のシェイクスピアの傑作、オテロとファルスタッフの台本奏者として今日最もよく知られている、多才なアリゴ・ボイトは、彼自身の権利でも素晴らしい作曲家でした。彼の最初の(そして唯一の完成した)オペラ、メフィストフェレは、その範囲が非常に野心的で、制作に約20年かかり、ゲーテの広大な詩的ドラマファウスト(パートIおよびII)のすべてを網羅することに着手し、ヴェルディとプッチーニの間の彼のフェーズの非常に中心的な仕事。バイエリッシェ国立歌劇場で彼のデビューを果たしたロランドシュワブ監督(伝説のルースベルクハウスの弟子)は、悪夢のような雰囲気の中にオペラを設置することで、悪魔の擁護者を演じています。「並外れた孤独なキャスト」(ORF)では、ルネパペ、ジョセフカジェハ、クリスティーヌオポレーズ、カリーネババジャニアンをフィーチャーしています。(日本語字幕付き)
登録情報
- アスペクト比 : 1.78:1
- 言語 : イタリア語
- 製品サイズ : 0.97 x 17.12 x 13.77 cm; 81.65 g
- EAN : 0814337013936
- メディア形式 : Blu-ray
- 時間 : 2 時間 20 分
- 発売日 : 2016/11/18
- 出演 : ルネ・パーペ, ジョセフ・カレヤ, クリスティーネ・オポライス, ハイケ・グレツィンガー
- 吹き替え: : None
- 字幕: : 英語, ドイツ語, 日本語, スペイン語, 中国語, 韓国語, フランス語
- 販売元 : C Major
- ASIN : B01M62K8T6
- ディスク枚数 : 1
- Amazon 売れ筋ランキング: - 96,779位DVD (DVDの売れ筋ランキングを見る)
- - 410位オペラ・声楽DVD
- - 586位ブルーレイ ステージ
- - 1,867位ホビー・実用 (DVD)
- カスタマーレビュー:
他の国からのトップレビュー

Choren
5つ星のうち5.0
Maravillosa!!
2018年11月20日にメキシコでレビュー済みAmazonで購入
Después de haber adquirido la versión con Samuel Ramey decidí comprar ésta. A pesar de algunas críticas, para mí, ésta versión también es excelente y es muy interesante la puesta en escena. Las voces de Calleja, de Pape y de Opolais son simplemente maravillosas. No dudes en agregarla a tu colección.

Sabine Petrusch
5つ星のうち5.0
Absolut beeindruckend
2016年11月30日にドイツでレビュー済みAmazonで購入
Bei diesem Mefistofele stimmt einfach alles: eine top-Sängerbesetzung, die mitreißend singt. Das Bühnenbild ist ebenfalls für die heutige Zeit höllisch gut gestaltet. Orchester, Dirigent, Chor, alles zum Niederknien.

brissaud
5つ星のうち3.0
BOITO / MEFISTOFELE / SCHWAB - MEIR WELLBER
2016年12月17日にフランスでレビュー済みAmazonで購入
Captée au Nationaltheater de Munich du 6 au 11 novembre 2015, cette production de Mefistofele marquait la création dans cette ville de l’unique opéra achevé de Boito, œuvre majeure et à tous égard singulière, chère aux chefs italiens qui, depuis Toscanini, la défendent, voire l’imposent avec un militantisme salutaire, mais encore trop peu représentée, notamment en France.
Boito fut un homme étonnant, pur produit du nationalisme du Risorgimento italien, et des cénacles littéraires et politiques progressistes regroupés dans les années 1860-75 sous la bannière de la Scapigliatura » (qui peut approximativement se traduire par « mouvement des ébouriffés »). D’une vaste et solide culture, il est surtout connu pour, après une brouille mémorable, sa réconciliation avec Verdi, avec lequel il nourrit ultérieurement, en tant qu’écrivain et librettiste, une collaboration qui compte parmi les plus profondes et les plus fructueuses de l’histoire de l’opéra, de la seconde version de Simon Boccanegra à Falstaff.
En tant que compositeur, sa production, quantitativement modeste, se borne à ce Mefistofele (1875, pour la version bolognaise, définitive) et à l’inachevé Nerone, qui occupa près de trente ans de sa vie. Avec Mefistofele, Boito tente une adaptation fort ambitieuse, et d’une exceptionnelle valeur littéraire, du Faust de Goethe, qu’à la différence de tous ses collègues qui s’y sont attaqués (Spohr, Berlioz, Schumann, Gounod, Mahler ou Busoni), il tente d’embrasser (tache évidemment impossible) d’un seul souffle, en une construction méthodiquement ordonnée en six tableaux (actes I à IV) encadrés d’un Prologue et d’un Epilogue. Ces tableaux, tous de durée assez proche, sont agencés dans une structure classique en V (ascension, juqu’au II.2 – chute) qui cadre parfaitement l’action, ramassée de façon plutôt concise (pas plus de 2h30). La musique, d’une ampleur symphonique très inhabituelle pour l’Italie de l’époque (même si l’on se réfère à Verdi) montre une extravagante richesse, tant dans la palette orchestrale déployée, que dans les genres et les styles convoqués : on trouve dès le Prologue, magnifique pièce souvent jouée en concert de façon autonome, une esquisse d’écriture par morceaux fermés – Prélude-chœur-scherzo instrumental- intermezzo- second scherzo (vocal)- Psalmodie- imbriqués ensemble .. Berg reprendra cette idée beaucoup plus tard !). Ceux-ci alternent le sublime et le trivial, l’italianissime et le germanisant (le Wagner de Tannhäuser se perçoit très bien dans le Prologue qui évoque nettement le Venusberg), le vertical (imposant usage de l’harmonie, ici aussi peu italien) et l’horizontal (passages contrapuntiques et fugués extrêmement élaborés – dans la deuxième moitié de la Nuit de Walpurgis II.2, ou dans les sublimes ensembles qui concluent le second Sabbat à l’acte IV, dont le célèbre « Forma ideal purissima »). En revanche, cette structure trop symétrique nuit à l’efficacité dramatique, l’intérêt chutant nettement après la mort de Marguerite (III.), quelles que soient les beautés musicales déployées ensuite, notamment au IV, d’une atmosphère spectaculairement éclaircie, toutes d’irisations méditerranéennes.
Le metteur en scène relativement peu connu Roland Schwab, disciple de Götz Friedrich, Harry Kupfer et surtout, Ruth Berghaus, est donc un pur produit du « Regietheater » fort prisé Outre-Rhin, mais souvent peu facilement exportable. Il place l’action dans le tunnel d’une sorte de soufflerie aéronautique, vaste espace tubulaire (on songe bien sûr aux cercles de l’enfer) aménagé dès le prologue, en boîte de nuit plutôt trash-chic (ce Monsieur ne côtoie sans doute pas le vrai peuple), qui virera par la suite à une ambiance Fête de la Bière fort pesante, où un Mefistofele mi- ennuyé mi- bonhomme (il le restera durant tout l’opéra) fait office de DJ. On le voit, les clichés pullulent, les obscurités aussi (pourquoi ce mot « Reue » -repentir- peinturluré sur le T-shirt de Faust ?), sans grand-chose de bien neuf, ni de bien organisé. La pagaille règne sur une scène surchargée, les personnages muets, innombrables, volent la vedette aux chanteurs, sans utilité évidente, les mouvements de masse sont agencés de façon indigente et la direction d’acteurs, très défaillante, ne montre ni progression ni creusement dans la psychologie de personnages réduits, Faust surtout, absolument transparent, à l’état de marionnettes (cela fonctionnerait bien chez Busoni, moins chez Boito). Le seul tableau qui transcende vraiment ces poncifs dépassés depuis 30 ans, et ose une authentique démesure, reste la Nuit de Walpurgis, au moins à la fin (la réflexion sur l’état et la nature du Monde par Mefistofele brandissant un cœur de bœuf est grotesque), où le régisseur déploie toutes les machineries à étages disponibles sur le plateau de façon spectaculaire et justement … dantesque, avec un effet époustouflant. On reste plus réservé sur l’acte grec (le IV., grevé de deux regrettables coupures) transplanté dans un sinistre service de gériatrie, où Faust, qui a régressé dans la folie – ou Alzheimer- après la mort de Marguerite (c’est un non-sens lorsqu’on a lu Goethe), se voit cajolé par une infirmière-chef qui figure Hélène de Troie (ça conviendrait dans « The Rake’s Progress », pas ici) ! Notons également quelques effets de projections appuyés (Mefisto regardant avec satisfaction un avion fou s’approchant d’un gratte-ciel … suivez mon regard), et le finale du I. (« Fin da stanotte ») où Mefisto et Faust (en Batman et Robin !) survolent à moto un paysage urbain digne de Gotham-city.
Heureusement le talentueux Omer Meir Wellber, protégé de Daniel Barenboim, structure, de l’orchestre, ce capharnaüm d’une poigne de fer, imposant un cadre musical rigoureux et tendu, fouillé et synthétique à la fois, constamment inquiétant, en évitant mauvais goût et technicolor. Hélas, il peine à doser la puissance de l’orchestre et des chœurs (exceptionnels ici, et atout majeur dans un ouvrage qui les sollicite constamment), couvrant souvent les chanteurs (surtout René Pape, un comble !) et se voit largement trahi par une prise de son étroite et pauvre en dynamique, vraiment handicapante.
Du plateau de stars, émerge surtout l’émouvante Marguerite de Kristine Opolais, un rien sur-distribuée, comme souvent, mais qui compense par l’énergie, la présence scénique (malgré une coiffure affreuse, elle rayonne), l’élégance et une émotion un rien distante, un grave faible, une élocution assez floue, et quelques approximations rythmiques, notamment à la fin de la scène du jardin. Il est heureux qu’on ne lui ait pas confié aussi, comme cela se fait souvent , le rôle beaucoup plus spinto d’Hélène, bref mais redoutable (il y faut presque une Turandot), mais ici saboté par la mise en scène, tenu ici avec autorité par une excellente Karine Babajanyan.
René Pape fait lui aussi de son mieux pour dominer une régie adverse, et un rôle dont il n’a pas la couleur ni la ligne. Sa prestation, respectable, mais sans vraie cruauté, ni démesure ni truculence, demeure très relative si on la rapporte aux souvenirs éblouis que l’on conserve de Samuel Ramey, qui régna naguère sans partage sur ce rôle en prodigieux maître de cérémonies, sans remonter aux basses mythiques de Nazzareno De Angelis, Neri, Siepi ou Ghiaurov. Calleja, léger, mais plutôt bien projeté, erre comme un spectre dans un rôle dont il n’épouse en rien les affres métaphysiques et existentielles, l’œil constamment rivé sur le chef, soucieux surtout d’éviter les décalages (il y en a néanmoins) et les accidents vocaux (le si bémol de « Dai Campi, dai prati » au I. lui cause des inquiétudes justifiées). La Marthe caricaturalement putassière et poitrinée de Heike Grötzinger détonne, à l’inverse du Wagner correct (en culotte de cuir bavaroise) d’Andrea Borghini.
Image et réalisation très soignées, à la différence du son, on l’a dit, indigne d’un Blu-ray. Pas de bonus. On préférera de beaucoup le Blu-ray de la version Carsen - Arena / San Francisco 1989, totalement somptueuse, avec un Ramey décisif (Benackova et O;Neill n'y sont pas négligeables) chez Arthaus Mefistofele [Blu-ray ] , et, bien sûr, en audio, la fastueuse version De Fabritiis (Decca, avec Pavarotti, Ghiaurov, Freni et Caballé) Arrigo Boito: Méphistofélès (Mefistofele) .
Boito fut un homme étonnant, pur produit du nationalisme du Risorgimento italien, et des cénacles littéraires et politiques progressistes regroupés dans les années 1860-75 sous la bannière de la Scapigliatura » (qui peut approximativement se traduire par « mouvement des ébouriffés »). D’une vaste et solide culture, il est surtout connu pour, après une brouille mémorable, sa réconciliation avec Verdi, avec lequel il nourrit ultérieurement, en tant qu’écrivain et librettiste, une collaboration qui compte parmi les plus profondes et les plus fructueuses de l’histoire de l’opéra, de la seconde version de Simon Boccanegra à Falstaff.
En tant que compositeur, sa production, quantitativement modeste, se borne à ce Mefistofele (1875, pour la version bolognaise, définitive) et à l’inachevé Nerone, qui occupa près de trente ans de sa vie. Avec Mefistofele, Boito tente une adaptation fort ambitieuse, et d’une exceptionnelle valeur littéraire, du Faust de Goethe, qu’à la différence de tous ses collègues qui s’y sont attaqués (Spohr, Berlioz, Schumann, Gounod, Mahler ou Busoni), il tente d’embrasser (tache évidemment impossible) d’un seul souffle, en une construction méthodiquement ordonnée en six tableaux (actes I à IV) encadrés d’un Prologue et d’un Epilogue. Ces tableaux, tous de durée assez proche, sont agencés dans une structure classique en V (ascension, juqu’au II.2 – chute) qui cadre parfaitement l’action, ramassée de façon plutôt concise (pas plus de 2h30). La musique, d’une ampleur symphonique très inhabituelle pour l’Italie de l’époque (même si l’on se réfère à Verdi) montre une extravagante richesse, tant dans la palette orchestrale déployée, que dans les genres et les styles convoqués : on trouve dès le Prologue, magnifique pièce souvent jouée en concert de façon autonome, une esquisse d’écriture par morceaux fermés – Prélude-chœur-scherzo instrumental- intermezzo- second scherzo (vocal)- Psalmodie- imbriqués ensemble .. Berg reprendra cette idée beaucoup plus tard !). Ceux-ci alternent le sublime et le trivial, l’italianissime et le germanisant (le Wagner de Tannhäuser se perçoit très bien dans le Prologue qui évoque nettement le Venusberg), le vertical (imposant usage de l’harmonie, ici aussi peu italien) et l’horizontal (passages contrapuntiques et fugués extrêmement élaborés – dans la deuxième moitié de la Nuit de Walpurgis II.2, ou dans les sublimes ensembles qui concluent le second Sabbat à l’acte IV, dont le célèbre « Forma ideal purissima »). En revanche, cette structure trop symétrique nuit à l’efficacité dramatique, l’intérêt chutant nettement après la mort de Marguerite (III.), quelles que soient les beautés musicales déployées ensuite, notamment au IV, d’une atmosphère spectaculairement éclaircie, toutes d’irisations méditerranéennes.
Le metteur en scène relativement peu connu Roland Schwab, disciple de Götz Friedrich, Harry Kupfer et surtout, Ruth Berghaus, est donc un pur produit du « Regietheater » fort prisé Outre-Rhin, mais souvent peu facilement exportable. Il place l’action dans le tunnel d’une sorte de soufflerie aéronautique, vaste espace tubulaire (on songe bien sûr aux cercles de l’enfer) aménagé dès le prologue, en boîte de nuit plutôt trash-chic (ce Monsieur ne côtoie sans doute pas le vrai peuple), qui virera par la suite à une ambiance Fête de la Bière fort pesante, où un Mefistofele mi- ennuyé mi- bonhomme (il le restera durant tout l’opéra) fait office de DJ. On le voit, les clichés pullulent, les obscurités aussi (pourquoi ce mot « Reue » -repentir- peinturluré sur le T-shirt de Faust ?), sans grand-chose de bien neuf, ni de bien organisé. La pagaille règne sur une scène surchargée, les personnages muets, innombrables, volent la vedette aux chanteurs, sans utilité évidente, les mouvements de masse sont agencés de façon indigente et la direction d’acteurs, très défaillante, ne montre ni progression ni creusement dans la psychologie de personnages réduits, Faust surtout, absolument transparent, à l’état de marionnettes (cela fonctionnerait bien chez Busoni, moins chez Boito). Le seul tableau qui transcende vraiment ces poncifs dépassés depuis 30 ans, et ose une authentique démesure, reste la Nuit de Walpurgis, au moins à la fin (la réflexion sur l’état et la nature du Monde par Mefistofele brandissant un cœur de bœuf est grotesque), où le régisseur déploie toutes les machineries à étages disponibles sur le plateau de façon spectaculaire et justement … dantesque, avec un effet époustouflant. On reste plus réservé sur l’acte grec (le IV., grevé de deux regrettables coupures) transplanté dans un sinistre service de gériatrie, où Faust, qui a régressé dans la folie – ou Alzheimer- après la mort de Marguerite (c’est un non-sens lorsqu’on a lu Goethe), se voit cajolé par une infirmière-chef qui figure Hélène de Troie (ça conviendrait dans « The Rake’s Progress », pas ici) ! Notons également quelques effets de projections appuyés (Mefisto regardant avec satisfaction un avion fou s’approchant d’un gratte-ciel … suivez mon regard), et le finale du I. (« Fin da stanotte ») où Mefisto et Faust (en Batman et Robin !) survolent à moto un paysage urbain digne de Gotham-city.
Heureusement le talentueux Omer Meir Wellber, protégé de Daniel Barenboim, structure, de l’orchestre, ce capharnaüm d’une poigne de fer, imposant un cadre musical rigoureux et tendu, fouillé et synthétique à la fois, constamment inquiétant, en évitant mauvais goût et technicolor. Hélas, il peine à doser la puissance de l’orchestre et des chœurs (exceptionnels ici, et atout majeur dans un ouvrage qui les sollicite constamment), couvrant souvent les chanteurs (surtout René Pape, un comble !) et se voit largement trahi par une prise de son étroite et pauvre en dynamique, vraiment handicapante.
Du plateau de stars, émerge surtout l’émouvante Marguerite de Kristine Opolais, un rien sur-distribuée, comme souvent, mais qui compense par l’énergie, la présence scénique (malgré une coiffure affreuse, elle rayonne), l’élégance et une émotion un rien distante, un grave faible, une élocution assez floue, et quelques approximations rythmiques, notamment à la fin de la scène du jardin. Il est heureux qu’on ne lui ait pas confié aussi, comme cela se fait souvent , le rôle beaucoup plus spinto d’Hélène, bref mais redoutable (il y faut presque une Turandot), mais ici saboté par la mise en scène, tenu ici avec autorité par une excellente Karine Babajanyan.
René Pape fait lui aussi de son mieux pour dominer une régie adverse, et un rôle dont il n’a pas la couleur ni la ligne. Sa prestation, respectable, mais sans vraie cruauté, ni démesure ni truculence, demeure très relative si on la rapporte aux souvenirs éblouis que l’on conserve de Samuel Ramey, qui régna naguère sans partage sur ce rôle en prodigieux maître de cérémonies, sans remonter aux basses mythiques de Nazzareno De Angelis, Neri, Siepi ou Ghiaurov. Calleja, léger, mais plutôt bien projeté, erre comme un spectre dans un rôle dont il n’épouse en rien les affres métaphysiques et existentielles, l’œil constamment rivé sur le chef, soucieux surtout d’éviter les décalages (il y en a néanmoins) et les accidents vocaux (le si bémol de « Dai Campi, dai prati » au I. lui cause des inquiétudes justifiées). La Marthe caricaturalement putassière et poitrinée de Heike Grötzinger détonne, à l’inverse du Wagner correct (en culotte de cuir bavaroise) d’Andrea Borghini.
Image et réalisation très soignées, à la différence du son, on l’a dit, indigne d’un Blu-ray. Pas de bonus. On préférera de beaucoup le Blu-ray de la version Carsen - Arena / San Francisco 1989, totalement somptueuse, avec un Ramey décisif (Benackova et O;Neill n'y sont pas négligeables) chez Arthaus Mefistofele [Blu-ray ] , et, bien sûr, en audio, la fastueuse version De Fabritiis (Decca, avec Pavarotti, Ghiaurov, Freni et Caballé) Arrigo Boito: Méphistofélès (Mefistofele) .

Daniel San
5つ星のうち5.0
Ampliamente recomendable!
2018年7月29日にメキシコでレビュー済みAmazonで購入
Excelente producción, me gusto mucho!

Jeanne T. Cox
5つ星のうち4.0
Awesome singing....... but.......
2017年1月6日にアメリカ合衆国でレビュー済みAmazonで購入
I have seen and heard some wonderful productions of this opera in my long lifetime, and so I was excited to receive a new issue with two singers whom I love, Rene Pape' and Joseph Calleja, The singing was exquisite! Rene is a fantastic actor, as well. But, I am too much of a traditionalist, and so (unlike a previous reviewer) I found it very difficult to deal with the rest of this production. This is one that I would be content with listening to on my stereo. I'll stick with Samuel Ramey's outstanding rendition on DVD, which I originally saw at Lyric Opera of Chicago. Again....I LOVED the singing!