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Fidelio [Blu-ray]
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フォーマット | クラシック |
コントリビュータ | Jonas Kaufmann |
言語 | ドイツ語 |
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曲目リスト
1 | ベートーヴェン:歌劇『フィデリオ』(全曲) |
商品の説明
このクラウ・グートによる演出によるこの「フィデリオ」は、2015年のザルツブルク音楽祭のオペラ上演の中でも賛否両論が激しく巻き起こったことで話題になった公演でした。グートといえば、2003年のバイロイト音楽祭「さまよえるオランダ人」での徹底した読み替えや、2006年のザルツブルク音楽祭「フィガロの結婚」での不思議な天使など、新奇な演出で知られていますが、この「フィデリオ」でも斬新すぎる舞台を創り上げています。全曲を通じて大広間を思わせる空間で演じられ、そこに置かれた「2001年宇宙の旅」のモノリスのような物体が回転することでストーリーが進行します。台詞は基本的に全てカットされ、音楽ナンバーの合間にうめきや呼吸などの効果音が使われ、さらにレオノーレとドン・ピツァロには各々分身たる「影」が登場するというもの。音楽面では、「フィデリオ」の映像がアーノンクール/チューリヒ歌劇場盤以来2つめとなるヨナス・カウフマンのフロレスタンをはじめ、カナダ人ソプラノ、アドリアンヌ・ピエチョンカやポーランド生まれで俳優としても活躍するバス・バリトン、トーマス・コニエチュニー、そしてベテランのバス歌手ハンス=ペーター・ケーニヒなど万全の歌手陣が揃えられています。フランツ・ウェルザー=メスト指揮ウイーン・フィルの美しく力のこもったサウンドも見事です。ちょうどウィーン国立歌劇場からの辞任を表明する直前の時期でしたが、第2幕第2場への間奏曲として演奏された「レオノーレ」序曲第3番でも普段はクールなウェルザー=メストにしては珍しいほどの力演に、満場の聴衆から大きな拍手が送られました。 「ソニー・ミュージック」
登録情報
- アスペクト比 : 1.78:1
- メーカーにより製造中止になりました : いいえ
- 言語 : ドイツ語
- 製品サイズ : 19.05 x 13.61 x 1.4 cm; 81 g
- EAN : 0888751935297
- 商品モデル番号 : 43212850
- メディア形式 : クラシック
- 発売日 : 2016/7/1
- 出演 : Jonas Kaufmann
- 字幕: : 英語, フランス語, ドイツ語, スペイン語, 韓国語, 中国語, イタリア語
- 言語 : ドイツ語 (DTS-HD 5.1), ドイツ語 (PCM Stereo)
- 販売元 : 株式会社ソニー・ミュージックエンタテインメント
- ASIN : B01A2MU5SW
- 原産国 : 英国
- ディスク枚数 : 1
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- - 5,262位ブルーレイ
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2017年8月24日にアメリカ合衆国でレビュー済み





The production here is described as “strikingly experimental”. Visually, the whole opera takes place in a vast, panelled room. It’s empty apart from a large black rectangular block in Act 1 and Act 2, Scene 1, and a vast chandelier in the final scene. The characters are in modern dress, and there’s nothing especially masculine about Fidelio’s attire. Florestan is not chained up, but able to move around freely, which makes a nonsense of some of the text. Fidelio and Pizarro have hand-signing “doubles”, who really just get in the way. The great dénouement becomes very confusing, with two Fidelios and two Pizarros on stage. All the spoken dialogue is completely removed, and replaced with “amplified noises and ambient sounds” – basically amplified breathing/panting, clicking/ticking, rumbling, wind whistling etc etc. The net effect of all of this is that you have absolutely no idea what is going on, who these people are, what their relationship is to each other, why they’re doing what they’re doing etc, and therefore you don’t really care about them. The only character who is really strongly characterised is Jonas Kaufmann’s Florestan. He doesn’t seem to have suffered too much physically from his ordeal, however has clearly been severely traumatised, and is terrified of everything and everyone, including his wife. He also [spoiler alert!!] drops dead during the final chorus, robbing the opera of its normal happy ending. I thought the whole thing was an incoherent mess, and I expect that most people will hate it.
Musically it’s very good indeed – I would say the best filmed Fidelio for a very long time. Jonas Kaufmann is, of course, superb, both as singer and actor. Adrianne Pieczonka sings superbly, but the production doesn’t enable her to make as much of the part as normal. The other singers are pretty good, although not outstanding.
The Wiener Philharmoniker play superbly for Franz Welser-Möst. The Leonore No 3 overture is played between the two scenes of Act 2. Although this is quite a common practice, I normally don’t like it as I feel it destroys the dramatic tension just as the opera is drawing to a close. Here however, there isn’t any dramatic tension to destroy, and it’s thrillingly played, so I was happy!
The sound and pictures are superb. Technical details: LPCM 2.0ch 48kHz/24-bit and DTS-HD Master Audio 5.1ch 48kHz.
I’m giving this three stars for the music, and nothing for the production which I feel totally destroys the opera as a satisfying theatrical experience.

Il est rare surtout concernant l'opéra qui intègre une grande quantité de paramètres d'être face à une réalisation qui vous enchante totalement aussi bien musicalement que scénographiquement !
C'est le cas de ce Fidelio qui ; je le sais, malheureusement ne plaira pas à tous.
Car la mise en scène aussi bien que la musique ont emprunté des chemins audacieux téméraires (mais tellement justes !)
Claus Guth, le metteur en scène et Franz Welser-Most le chef, ont décidé, d'un commun accord, de supprimer tous les textes parlés.
Manquent-t-ils vraiment pour la compréhension de l'intrigue ?
En ce qui me concerne pas du tout, d'autant plus que l'intrigue est simple et facile à mémoriser. Une ou deux visions de l'opéra, quelques écoutes avec le livret et nous appréhendons aisément l'histoire.
Supprimer les dialogues ne gène non seulement pas l'action mais la resserre et donne à la musique composée par Beethoven un tout autre relief, une bien plus grande densité, une continuité, une cohérence qui nous échappent totalement avec la pratique des dialogues qui saucissonne cette musique et provoque une perte de tension alors qu'elle est essentielle chez le Maître de Bonn.
La suppression des dialogues est le premier point de discorde possible.
Voyons maintenant l'ensemble de la MISE EN SCÈNE :
Nous somme confronté à un décor unique : deux murs lambrissés en angle, sur un parquet de qualité en légère pente. Au milieu trône une masse noire inquiétante dont le rôle est capitale c'est elle qui dicte le ton de chaque scène se déplaçant ; tournant, s'élevant pour dévoiler la tombe destinée à Florestan. Nous sommes face à un espace mental dans lequel la lumière d'Olaf Freese va jouer un rôle essentiel devenant de plus en plus sombre au fur et mesure que l'intrigue se dramatise.
Les costumes, fin XIX ème, s'identifient parfaitement avec les personnages. La bande de Don Pizarro avec cirés et lunettes noires évoque la Tenue des MIB : les Men in Black.
La Scène où les prisonniers sont libérés un court moment de leurs geôles est particulièrement émouvante. Sortant de la forme noire ils se déploient en cercle habillés de blanc immaculé.
Le jeu des acteurs est très graphique, plein de retenue sauf Florestan qui ne sort pas indemne de son séjour au cachot.
Il faut rajouter à ce dispositif scénique deux trouvailles : deux ombres ; celle de Pizarro. C'est une projection visuelle de la pensée du tyran.
L'autre est celle de Léonore, elle dialogue en permanence avec son reflet en langage des signes, ce qui donne à la fin de l'opéra une conclusion universelle.
Dans cet hymne à l'amour les chanteurs sont plaqués contre le fond du décor, les chœurs sont en coulisse et l'ombre s'avance seule vers la salle en déclamant avec ses mains cette hymne à la gloire de l'AMOUR. Grands frissons garantis !
Encore une trouvaille : à la fin de la 1ère scène du deuxième acte, après le duo entre Léonore et Florestan, le rideau tombe. La caméra se tourne vers l'orchestre qui entame l'Ouverture de Léonore 3. Génial !
Déjà en 1978, le Grand Bernstein avait eu l'intuition de cette transition subtile qui amène intelligemment la fête finale.
LES INTERPRÈTES :
Nous sommes à Vienne en 2015 et l'ensemble est enthousiasmant
D'abord l'orchestre, dirigé par Franz Welser-Most : une réussite totale, il conduit cette phalange qui est toujours une des plus belles du monde avec finesse et vaillance : dans le quatuor du 1er acte l'orchestre caresse les chanteurs, il glorifie le travail des chœurs dans la péroraison finale. Lenore 3 est un beau moment d'orchestre.
Je ne vais pas passer en revue tous les chanteurs, car la plupart sont remarquables.
Quelque mots cependant pour Rocco campé par Hans-Peter König. Une interprétation noble servie par une voix au velours chaleureux.
Don Pizarro, incarné par Tomasz Konieczny,: un concentré de méchanceté avec une voix qui manque un peu de puissance.
Venons-en aux étoiles de cet enregistrement :
Honneur aux femmes, à La Femme : Léonore est incarnée par Adrianne Pieczonka.
Une belle voix, qui donne toute sa force au personnage de Léonore. On pourrait peut être lui reprocher un manque de nuances, en particulier dans son duo avec Florestan, mais elle campe jusqu'au bout ce personnage volontaire qui se bat par amour pour contrecarrer le destin.
Ce n'est pas le même profil d'amoureuse qu'incarnait avec tendresse Gundula Janowitz.
Passons au phénomène Kaufmann. Il nous avait déjà donné une vision de ce héros en 2010 avec les forces de Zurich sous la baguette d'Harnoncourt et dans une mise en scène, bien modeste de Jürgen Flimm.(récemment réédité en Blue ray, avec une nouvelle pochette).
Je trouve que ce diable d'homme a encore approfondi son personnage : il faut l'entendre jeter son premier mot : « Gott !» D'abord inaudible puis progressivement envahissant tout l'espace de l'immense salle du Festival de Salzbourg. D'ailleurs tout cet air, si exigeant, est bouleversant. J'ai souvent évoqué sa voix de bronze à qui il peut demander toutes les finesses, des murmures les plus arachnéens, aux vaillances les plus puissantes. C'est un rôle ou toutes ces qualités peuvent s'exprimer accompagné par un jeu d'acteur remarquable.
Personnellement j'ai toujours était surpris de voir ce prisonnier, soit disant si mal traité, finir l'opéra en pleine forme sans aucune séquelle des mois passés au cachot dans un silence total.
L'attitude de Florestan est enfin réaliste et apporte un supplément d'âme à la libération. Nous savons que le retour sera délicat !
Je me lance : sans vouloir faire de l'ombre aux autres visions, je trouve que ce Fidelio est la plus belle réalisation accessible en DVD. Celle qui rend vraiment justice au drame musical de Beethoven !
Une fusion totale entre la Vue et l'Ouïe !